mardi 22 octobre 2013

Appel à contributions - La société au miroir du discours hagiographique

Date de proposition des articles :     15 novembre 2013
Date de tombée des articles :             1er mai 2014


La revue canadienne Les Cahiers d’Histoire (Université de Montréal) sollicite des propositions d’articles pour son numéro de l’automne 2014. Ce numéro portera sur le discours hagiographique et sera publié sous la direction de Philippe Genequand et de Véronique Olivier.


Les vecteurs par lesquels les personnages des saints ont été construits sont à la fois imposants et multiples. Ils présentent un corpus considérable auquel s'adjoignent les productions artistiques qui ont été pendant des siècles mises au service de leur culte. Les saints sont mis en scène dans les documents littéraires et liturgiques, comme on peut s'y attendre, mais ils apparaissent aussi dans des documents de nature normative et diplomatique. Ils sont aussi projetés dans l'espace par l'entremise d'images peintes et sculptées et de monuments que l'Église leur dédie et par les institutions laïques qui font figurer leur image sur leurs sceaux, des bornes, etc. L'écriture sur les saints, l'hagiographie, passe donc dans tous les médias.

Le discours hagiographique promouvant la mémoire des vertus des saints, lesquelles témoignent de la magnificence de Dieu, est stylisé — c'est-à-dire qu'il est mis en forme et est articulé par des thèmes et des archétypes — et il est performatif — c'est-à-dire qu'ayant un but d'édification et constituant un réservoir de modèles pour les clercs et pour les laïcs il incite plus qu'il n'informe (M. van Uytfanghe). Ce discours est une fenêtre sur les représentations véhiculées par ses producteurs puisqu'il est imprégné de leur conception du monde. Si les travaux en hagiologie s'intéressent souvent aux saints et à tous les aspects des textes qui nous les font connaître, ce numéro des Cahiers d'histoire veut inspirer des contributions de chercheur.e.s travaillant à partir de ce vaste corpus en le considérant comme un discours à travers lequel perce le monde dans lequel il est élaboré, donc comme un phénomène social, et non pas comme une source d'information sur le saint lui-même ni sur son culte.
Les contributions sollicitées sont celles qui mettent de l'avant la richesse du discours sur les saints, textuel ou figuré, permettant de pénétrer la société et son organisation, ses pratiques, ses croyances et ses représentations et ainsi abordant des thèmes aussi divers que :

-la folie et la possession
-le temps, que ce soit sa représentation ou son expérience qui déterminent la façon de se positionner par rapport aux événements passés et d'en rendre compte et qui déterminent les usages que l'on fait du passé et du futur
-L'historiographie et la fiction
-les présages, les rêves qu'ils soient songes, visions ou cauchemars: comment se passent-ils, d'où proviennent-ils, qu'elles sont leur fonction et leur contenu?
-la mort, les morts, les revenants, la place des morts dans la société et leur relation avec les vivants
-le pouvoir et sa quête de légitimité, qu'il soit personnel ou au contraire promu par l'entremise d'un saint fondateur personnifiant une institution
-l'architecture, les canons artistiques
-la structure spatiale de la société, l'extériorité et l'intériorité
-les voyages, les pèlerinages et les déplacements
-les modèles de sainteté dans ce qu'ils nous apprennent de leurs promoteurs et leur réception chez les fidèles comme chez les clercs
-le lien entre les procédés stylistiques et littéraires adoptés par l'auteur et l'idéal qui est promu dans le texte
-la norme
-la violence
-le corps, la maladie
-les constructions socioculturelles du masculin et du féminin, l'identité, les concepts culturel et historique définissant l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte, la maturité
-les notions d'autorité, d'auteur, de remploi
-la musique
-les pratiques éditoriales, sens des projets éditoriaux.

Si le Moyen Âge occidental occupe une place prépondérante dans ce domaine d'étude en raison de la popularité de ce type de discours à cette époque, les directeurs du numéro souhaitent fortement inciter les antiquisants, les modernistes et les contemporanéistes spécialistes d'Afrique, d'Asie comme du Canada à soumettre une proposition d'article qu'ils soient historien.e.s, anthropologue, etc.

Les personnes intéressées par cette thématique sont invitées à soumettre un texte d’environ 500 mots décrivant sommairement l’article envisagé et les sources privilégiées au plus tard le 15 novembre 2013. Les articles pouvant être rédigés en français ou en anglais et ne dépassant pas les 8 000 mots seront ensuite attendus pour le 1er mai 2014. Ils seront alors soumis au processus habituel d’évaluation de la revue Les Cahiers d’Histoire.

Les Cahiers d’histoire vous remercient de bien vouloir respecter les règles de présentation en vous référant aux directives (http://www.cahiershistoire.org/directives/index.html) et de lui faire parvenir vos propositions ou toute demande d’information par courriel (publication@cahiershistoire.org)

L’hagiographie épiscopale en prose de Venance Fortunat





Après le dossier de saint Léger, qui est maintenant sous presse, les travaux réguliers du groupe HagHis concernent l'hagiographie épiscopale en prose de Venance Fortunat.

Originaire des environs de Trévise, formé à Ravenne, Venance Fortunat quitte l’Italie au milieu des années 560 pour gagner la Gaule mérovingienne où ses qualités littéraires le font vite remarquer de la famille royale et des cercles aristocratiques. Il en vient ainsi à composer un grand nombre d’œuvres poétiques de circonstance, et se lie avec les meilleurs esprits de son temps, à commencer par Grégoire de Tours. Il accède à la charge d’évêque de Poitiers où il meurt au tournant des VIe-VIIe siècles.

L’œuvre poétique de Fortunat a été remarquablement éditée et traduite en français par Marc Reydellet (Paris : Les Belles Lettres, 3 vol., 1994-2004) et Solange Quesnel (pour la Vie de saint Martin : ibid., 1996). Son œuvre en prose reste cependant un peu moins connue. C’est la raison pour laquelle l’atelier HagHis a entrepris une traduction des Vies d’évêques composées par Fortunat : les Vies de saint Germain de Paris, de saint Hilaire de Poitiers, de saint Aubin d’Angers, de saint Paterne d’Avranches, de saint Marcel de Paris et de Saint Seurin de Bordeaux. Tous ces textes ont été édités dans deux séries de la collection des Monumenta Germaniae Historica : par Bruno Krusch dans les  Auctores Antiquissimi (t. IV-2, Berlin, 1885 pour les Vies d’Hilaire, Germain, Aubin, Paterne et Marcel) puis dans les Scriptores rerum Germanicarum (t. VII, Hanovre, 1920) par le même Bruno Krusch (pour la Vie de saint Germain) et son disciple Wilhelm Levison (pour celle de saint Seurin).

Dès 1885, Bruno Krusch avait écarté à bon droit un certain nombre de biographies épiscopales qu’une tradition trop généreuse avait attribuées à Fortunat : les Vies des saints Amans de Rodez, Lubin de Chartres, Maurille d’Angers, des martyrs Denis, Rustique et Éleuthère de Paris et de Remi de Reims (que beaucoup considèrent comme perdue). La recherche récente se montre en revanche moins catégorique que Bruno Krusch qui rejetait l’attribution à Fortunat d’une Vie en prose de saint Médard de Noyon. C’est un point que nous serons donc amener à préciser. Il entre enfin dans les intentions du groupe de proposer un commentaire historique qui pourra profiter de la publication désormais imminente de la Prosopographie chrétienne du Bas-Empire, t. IV, La Gaule chrétienne (314-614), sous la direction de Luce Pietri et Marc Heijmans.

Bibliographie récente : Simon Coates, « Venantius Fortunatus and the image of episcopal authority in Late Antiquity and Early Merovingian Gaul », English historical Review, 2000, p. 1109-1137 ; Martin Heinzelmann, « L’hagiographie mérovingienne : panorama des documents potentiels », dans L’hagiographie mérovingienne à travers ses réécritures, dir. Monique Goullet, Martin Heinzelmann et Christine Veyrard-Cosme, Ostfildern, 2010 (Beihefte der Francia, 71), p. 27-82 (spéc. p. 62-64).

Participants réguliers : Gordon Blennemann, Hélène Caillaud, Bruno Dumézil, Cécile Gomez, Monique Hincker, Monique Janoir, Sylvie Joye, Klaus Krönert, Sylvie Labarre, Charles Mériaux, Nathalie Verpeaux, Anne Wagner.

Hagiographie et prophétie - Compte rendu

Compte-rendu de la Table ronde « Hagiographie et prophétie, de l’Antiquité au XIIIe siècle » organisée par l’ « International consortium for Research in the Humanities, Fate, Freedom and Prognostication. Strategies for Coping with the Future in East Asia and Europe », la Friederich-Alexander Universität Erlange-Nürnberg, et École Pratique des Hautes Études, du 11 au 12 octobre 2013, à la Sorbonne, 54, rue Saint-Jacques, 75005 Paris.

Par Klaus Krönert

Remarque préliminaire :
Étant donné que l’auteur de ces lignes n’a assisté qu’au premier jour de la Table ronde, le lecteur du compte-rendu ne trouvera pas les résumés des conférences qui ont eu lieu samedi, 12 octobre, à savoir ceux d’Uta Kleine, Klaus Herbers, Laurence Moulinier et Stéphane Feuillas. Il manque également la communication de Philippe Depreux qui a malheureusement dû annuler sa présence à ce colloque.  

Après un discours de bienvenue et une présentation du « Consortium » international par Klaus Herbers (Université d’Erlangen-Nürnberg), c’est au tour de Patrick Henriet (École Pratique des Hautes Études) de faire l’introduction sur le thème de « hagiographie et prophétie ». Après avoir rappelé que la prophétie a déjà été valorisée dans l’Ancien Testament et qu’elle occupe par la suite une place importante dans le christianisme, il explique, en suivant Grégoire le Grand, qu’il y a trois temps de la prophétie : le passé – par exemple l’annonce que Dieu a créé la Terre –, le présent – quand les prophètes mettent à jour ce qui est caché – et le futur, comme ce fut le cas lors de l’Annonciation. Toute vérité voilée mise à jour relève donc de la prophétie, un prophète dit la vérité grâce à son lien avec Dieu, et toute vision est ainsi prophétique. Puis l’orateur constate avec étonnement qu’il n’y a aujourd’hui toujours pas de synthèse sur l’hagiographie et les visions, même si celles-ci sont très présentes dans la littérature hagiographique. Non seulement il y a des liens typologiques entre prophètes et saints, mais il y a aussi des faux prophètes, ce qui montre que si toute prophétie n’est pas un signe de sainteté, toute sainteté a une dimension prophétique.
Gordon Blennemann (Université d’Erlangen-Nürnberg) a intitulé sa conférence « Espace d’expérience narratif des fins dernières : l’imagination eschatologique dans la martyrologie de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge ». En se concentrant surtout sur un ensemble de Passions de martyrs rédigées au cours du VIe siècle – le cycle bourguignon – l’orateur s’intéresse particulièrement aux épiphanies de la sphère céleste sur terre et aux présentations de ces moments de contact entre le ciel et la terre, notamment au moment de la mort des martyrs. En effet, on voit, à travers le martyre, un premier regard sur l’avenir, la vie auprès de Dieu. Les croyants qui appartiennent à la même communauté que les martyrs, sont ainsi invités à suivre leur exemple. Les Passions offrent ici à leur hagiographes un espace narratif assez large pour montrer le soutien de Dieu : l’apparition d’odeurs paradisiaques, de colombes, voir d’anges. Même le lieu de l’exécution peut être présenté comme un lieu paradisiaque, de sorte que la sphère terrestre préfigure la sphère divine.          
Ensuite, Jean-Marie Sansterre (Université Libre de Bruxelles) a parlé des images, des prédictions et des présages à Byzance et dans l’Occident médiéval. En s’intéressant aux prédictions et aux présages liés à des images chrétiennes, et en laissant de côté le pouvoir magique, l’orateur a donné une série d’exemples pour des prodiges où l’animation soudaine et temporaire d’une image annonce un événement précis. Ces images peuvent représenter le Christ, la Vierge ou plus rarement des saints. Étant donné que de tels prodiges sont souvent relatés dans des textes narratifs relativement simples, on y cherche vainement des explications théologiques sur ces phénomènes. L’exposé a également montré qu’il est très difficile d’établir des chronologies exactes concernant l’évolution de ces pratiques. Les différences entre l’Occident et Byzance semblent être plus minces qu’on le croit habituellement : l’adoration des images et des reliques s’observe ici et là, même si à Byzance ce ne sont pas les crucifix, mais plutôt les icônes qui pleurent.     
Puis, Édina Bozoky (Université de Poitiers) a abordé la « Prophétie dans la Vie de saint Columba d’Adamnan ». La Vie de Columba rédigée par Adamnan, abbé d’Iona, à la fin du VIIe siècle, est entièrement consacrée aux faits miraculeux, dont la plupart sont des prophéties. Ces prophéties sont si nombreuses qu’il faut considérer cette Vie comme une exception dans l’hagiographie occidentale. Elles concernent autant la préscience des événements futurs que la perception des événements qui se passent en même temps à des lieux différents. La majorité de ces prophéties se rapportent à la vie monastique (hospitalité, charges de la communauté, pénitence, mort et sort des âmes), et seulement très peu d’entre elles mettent en valeur le lien du saint avec les rois d’Irlande et d’Écosse. Il est pourtant difficile d’expliquer pourquoi Adamnan a relaté autant de prophéties : a-t-il destiné la Vie à un usage interne à Iona ? Voulait-il montrer que l’abbé incarne la vérité ?  
Patrick Henriet (École Pratique des Hautes Études) est ensuite intervenu pour nous parler des « visions cosmiques des saints ». Il s’agit ici d’un thème qui remonte à Grégoire le Grand : le pape rapporte dans sa Vie de saint Benoît comment celui-ci avait une vision du monde entier concentré dans un rayon de soleil, et il explique que c’est alors l’âme du saint homme qui s’était dilatée. À la suite de ce récit, plusieurs dizaines d’auteurs – essentiellement des hagiographes – ont repris ce motif qu’on appelle habituellement « visions cosmiques ». Tous les visionnaires ont en commun de se retrouver dans une position très élevée et de voir la terre entière, voire le cosmos, exactement comme Dieu. L’orateur montre ensuite que ces récits passent du registre spatial au registre temporal, car déjà les philosophes antiques avaient constaté que « celui qui voit la totalité de la terre, voit la totalité du temps ». Pour Grégoire le Grand, la vision de Benoît est donc aussi une vision prophétique temporelle.
En modifiant le titre initialement annoncé, Sumi Shimahara (Université Paris IV – Sorbonne) a consacré son exposé au thème de la « Prophétie scripturaire et hagiographie dans le haut Moyen Âge ». Après avoir montré que la prophétie est un don et la sainteté un concept éthique, l’orateur compare la figure du prophète à celle du saint : si les deux sont des médiateurs entre Dieu et les hommes, le prophète biblique est souvent porteur de scandales, annonciateur de malheur, mal compris, arraché aux siens et incapable de changer le cours des événements. Le saint, en revanche, est admiré, vit au sein de sa communauté, et provoque d’innombrables miracles. En ce qui concerne, d’un côté, les récits prophétiques et exégétiques, et de l’autre côté, les textes hagiographiques, il y également quelques différences notables : tandis que les premiers s’adressent généralement à des lecteurs très savants, les derniers visent un public plus large et souvent moins instruit. En effet, les prophéties sont souvent obscures et nécessitent des explications, les récits hagiographiques se comprennent aussi sans commentaire. Mais il y a tout de même des liens entre ces deux « genres » : l’exégèse permet de transformer le texte biblique en texte hagiographique ou autrement dit : l’exégèse permet d’actualiser les récits bibliques. On peut ainsi trouver des textes exégétiques et des récits hagiographiques dans les mêmes manuscrits.
Marie-Céline Isaïa (Université Lyon III) a intitulé sa communication « Hagiographie, historiographie et prophétie au IXe siècle franc : connaître le passé ou connaître l’avenir ? Une histoire de la Providence ».  En s’appuyant notamment sur Hincmar et la Vie de saint Remi, la Vie de saint Pacôme, la Vie de sainte Hélène d’Almann ou encore Fréculphe de Lisieux, l’orateur montre que Christ constitue le centre de l’histoire du Salut et que le jugement de Dieu est manifesté dans l’histoire des hommes. Le temps qui précède la venue du Christ est marqué par des signes annonciateurs qui nécessitent un travail d’exégèse ; après lui, ce sont les saints qui réitèrent et prolongent les actions divines dans le temps et qui figurent dans les récits hagiographiques. La typologie assure ici que les hagiographes disent la vérité de l’histoire du Salut.
Enfin, Hans-Christian Lehner (Université d’Erlangen-Nürnberg) a présenté un exposé intitulé « Entre historiographie et hagiographie. Les messages prophétiques de l’évêque Henri dans la chronique d’Arnold de Lübeck ». Il a montré que cette chronique fourni des exemples typiques pour voir comment des éléments hagiographiques et prophétiques peuvent se trouver dans un texte à caractère historiographique. C’est ici le regard vers l’avenir qui sert à prouver la sainteté de l’évêque Henri. Cette « biographie », inclue dans la Chronique, a par la suite servi de base pour l’élaboration d’un texte hagiographique. On voit donc comment « discours hagiographique », « discours historiographique » et « discours prophétique » peuvent s’entremêler dans un seul récit.

lundi 7 octobre 2013

Résumés et présentations de mémoires et thèses

Veille assurée par Sylvie Joye

Pour signaler une publication électronique, ajoutez un commentaire. Merci!

- Gordon Blennemann, projet d'habilitation sur Textes de martyrs de la Burgondie du haut Moyen Âge (Ve au VIIIe siècle). Sainteté, liturgie et pratique de culte et leur fonction sociale : « Märtyrertexte im frühmittelalterlichen Burgund (5. bis 8. Jahrhundert). Zur gesellschaftlichen Bedeutung von Heiligkeit, Liturgie und Kultpraxis »: http://www.dhi-paris.fr/fr/home/recherche/moyen-age/maertyrertexte-im-fruehmittelalterlichen-burgund.html
- Catherine Bonnin-Magne, « Le sanctoral clunisien (xe-xve siècles) », Bulletin du Centre d'études médiévales d'Auxerre (10), 2006 [thèse soutenue en 2005, Paris I, dir. Michel Parisse] : http://cem.revues.org/document316.html
- Sally Crumplin, « Rewriting history in the cult of St Cuthbert from the ninth to the twelfth centuries », Université de Saint Andrews, 2005 : http://hdl.handle.net/10023/406 [texte entier de la thèse : http://research-repository.st-andrews.ac.uk/bitstream/10023/406/1/S%20Crumplin%20PhD%20Thesis.pdf]
- Charlotte Denoël, « Culte et iconographie de saint André en France (Ve-XVe siècle) », thèse d'Ecole des chartes 2001 - positions de thèse : http://theses.enc.sorbonne.fr/document24.html
- David J. Devries, « Constructing the past in eleventh-century Flanders. Hagiography at Saint -Winnoc », thèse de l'Ohio State University, 2004 [texte entier de la thèse] : http://etd.ohiolink.edu/send-pdf.cgi/Defries%20David.pdf?osu1095712760
- Sabine Fialon, « Mens immobilis. Recherches sur le corpus latin des actes et des passions en Afrique romaine (IIe-VIe s.) », thèse soutenue le 7.12.2012 à Montpellier 3 : http://www.theses.fr/2012MON30079 
- Sébastien Fray, « L’aristocratie laïque au miroir des récits hagiographiques des pays d’Olt et de Dordogne (Xe-XIe siècles) »,Bulletin du centre d’études médiévales d’Auxerre | BUCEMA [En ligne], 17.1 | 2013, mis en ligne le 03 juin 2013 : http://cem.revues.org/12969 ;DOI:10.4000/cem.12969 
- Marie-Laure Gout et Dominique Iogna-Prat, « Les lieux du sacré dans les Miracula sancti Germani d’Heiric d’Auxerre et les Gesta pontificum Autissiodorensium », Bulletin du Centre d'études médiévales d'Auxerre (8), 2004 [maîtrise soutenue en 2003, Paris I, dir. Monique Bourin] : http://cem.revues.org/document982.html 
 - Cécile Lanéry, « Ambroise hagiographe. Les écrits hagiographiques ambrosiens et pseudo-ambrosiens », L'Information littéraire (59), 2007 (1), p.36-39 - cairn : http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=INLI_591_0036
- Alexander O'Hara, « Jonas of Bobbio and the 'Vita Columbani' : sanctity and community in the seventh century », Université de Saint Andrews, 2009 : http://hdl.handle.net/10023/899
- Lindsay Rudge, « Texts and contexts : women's dedicated life from Caesarius to Benedict », Université de Saint Andrews, 2007 : http://hdl.handle.net/10023/312 [texte entier de la thèse : http://research-repository.st-andrews.ac.uk/bitstream/10023/312/6/PhDthesis.pdf ]
- Michel Trigalet, « L'édition médiévale de l'hagiographie latine », Université de Namur 2007 : http://www.fundp.ac.be/recherche/publications/page_view/59370/
- Matthew Zimmern, « Hagiography and the cult of saints in the diocese of Liège, c.700-980 », Université de Saint Andrews, 2007 : http://hdl.handle.net/10023/358 [texte entier de la thèse : http://research-repository.st-andrews.ac.uk/bitstream/10023/358/21/MZimmernFinalThesis.pdf ]